
Kathryn MacGregor fait partie du conseil d’administration de Bowls Canada Boulingrin depuis 2017, passant de directrice à vice-présidente et maintenant à présidente de Bowls Canada Boulingrin. Elle est actuellement membre des clubs de boulingrin de Stanley Park et de Calgary et est une militante très impliquée pour le para-boulingrin au Canada. Nous sommes ravis que Kathryn donne le coup d’envoi de notre nouvelle série sur le conseil d’administration.
Q : Comment avez-vous commencé à jouer au boulingrin?
R : J’ai pratiqué le curling pendant plus de 40 ans et, lorsque j’ai pris ma retraite, je cherchais un sport et une activité sociale semblables au curling que je pourrais pratiquer en été. Le boulingrin était un choix naturel et me permettait de continuer à jouer au curling en hiver.
Q : Comment avez-vous été impliquée dans le para-boulingrin et le sport en général au fil des ans?
R : Au cours de ma première année à Windsor, en Ontario, le club a accueilli le championnat national de la Blind Bowlers Association of Canada et je me suis portée volontaire pour diriger un bouliste malvoyant. Après cet événement, un membre malvoyant du club de Windsor m’a demandé si je serais intéressée à être sa directrice lors d’une compétition en Écosse. Malheureusement, j’avais d’autres projets de voyage et je n’ai pas pu assister à la compétition avec elle. Cependant, cela m’a motivée à en apprendre davantage et à redonner au jeu en devenant une entraîneure et une directrice bénévole pour les boulistes ayant une déficience visuelle.
Lorsque j’ai déménagé à Calgary, il y avait un bouliste de 93 ans ayant une déficience visuelle qui cherchait un directeur, car il prévoyait participer à la compétition canadienne nationale de la Blind Bowlers Association à Ladner, en Colombie-Britannique. Naturellement, j’ai accepté et Bob a gagné une médaille d’argent contre un bouliste beaucoup plus jeune qui était classé avec une meilleure vue. Je suis toujours impliquée dans le para-boulingrin et j’entraîne actuellement deux garçons malvoyants de 14 ans à jouer au boulingrin et leurs mères à devenir leurs directrices.
Au niveau local, j’ai également occupé divers postes au sein du conseil d’administration des clubs de boulingrin de Pickering, Windsor, Calgary et Stanley Park. Lorsque je vivais à Windsor, j’ai été présidente du Windsor Lawn Bowling Club pendant trois ans.
Q : Qu’est-ce que vous aimez le plus dans ce sport?
R : Ce qui m’a attirée au départ dans le boulingrin, c’est l’aspect social et la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes mais il y a aussi le plaisir de la compétition, que ce soit dans son club, son district, sa province ou les championnats canadiens. J’aime aussi le fait que le boulingrin est un sport transférable. J’ai appris à jouer au boulingrin à Pickering, en Ontario et, l’année suivante, j’ai déménagé à Windsor, en Ontario. Pendant mes vacances, j’ai joué dans d’autres provinces ainsi que dans d’autres pays, notamment en Espagne et aux États-Unis.
J’encourage toujours les autres à essayer. Mon mari a commencé à jouer il y a 4 ans et il est maintenant un participant actif et un bénévole. Mon frère, à Ottawa, a également commencé à pratiquer ce sport il y a quelques années. C’est certainement un sport pour la vie et je suis comme la plupart des gens quand je dis : j’aurais aimé avoir commencé à pratiquer le boulingrin plus tôt.
Q : Quelles sont vos responsabilités en tant que présidente du conseil d’administration de Bowls Canada Boulingrin?
R : La présidente est responsable de la supervision générale des affaires et de la gouvernance efficace de l’organisation tout en supervisant la directrice générale. Elle fait la promotion de l’objectif de l’organisme dans la collectivité et dans les médias, assure le leadership du conseil d’administration et aide à l’intégration des nouveaux membres du conseil. Elle préside également les réunions du conseil d’administration, les réunions du Conseil des présidents provinciaux et les assemblées générales annuelles.
Q : Pourquoi est-il important d’avoir un conseil d’administration?
R : Le conseil d’administration gouverne l’organisation à un niveau élevé et est chargé de fournir des informations et de rendre des comptes. Le conseil est chargé de superviser la planification stratégique de l’organisation et assume le rôle de fiduciaire pour le bien-être de l’organisation tout en se concentrant sur la mission, la stratégie et les objectifs de l’organisation. Bien que nous comptions sur notre personnel pour mettre en œuvre les opérations quotidiennes, un conseil d’administration est responsable des politiques et des stratégies qui régissent et guident l’organisation. En termes simples, les directeurs du conseil d’administration sont les visionnaires et les gardiens d’une organisation.
Q : Qu’espérez-vous accomplir pendant votre mandat au conseil d’administration? Quelles sont les compétences et les qualités personnelles qui, selon vous, vous aideront à y parvenir?
R : Au cours de ma carrière professionnelle, j’étais très orientée vers les objectifs. Maintenant que je suis à la retraite et que je fais du bénévolat, je suis toujours la même personne. Nous en sommes venus à reconnaître que Bowls Canada Boulingrin est devenu une organisation mature. En tant que dirigeante, je me suis concentrée cette dernière année sur la mise en œuvre des meilleures pratiques de gouvernance au sein de l’organisation, ainsi que sur l’identification et le recrutement de candidats possédant les compétences et les attributs requis pour diriger l’organisation dans l’avenir. Je crois qu’il est très important pour Bowls Canada Boulingrin de fournir aux membres du conseil d’administration des occasions d’apprentissage et de croissance dans le but d’élever leur niveau de performance collective.
Compte tenu de mon expérience en tant qu’entraîneure et directrice pour les personnes ayant une déficience visuelle, la mise en œuvre et l’expansion du programme de boulingrin pour les personnes ayant un handicap à l’échelle nationale sont très importantes pour moi. Les clubs qui accueillent toutes les personnes, indépendamment de leur âge, de leur capacité, de leur sexe ou de leur race, et qui offrent un endroit sûr pour jouer au boulingrin bénéficieront d’une augmentation de leurs effectifs. De plus, ces clubs obtiendront une reconnaissance appréciée au sein de leur communauté.
Un autre objectif a été de mettre en œuvre un plan visant à accroître les activités de collecte de fonds de Bowls Canada Boulingrin. En tant que présidente du comité de collecte de fonds, nous avons fait des progrès dans ce domaine et j’ai hâte de voir ce qui sera possible en 2022.
Q : Quels sont les nouveaux défis que cela a représenté pour vous?
R : Bien que la COVID-19 ait créé une nouvelle série de défis, la pandémie a également donné à l’organisation l’occasion de mettre en œuvre de nouveaux programmes tels que le programme d’accréditation « Appartenance au boulingrin » des clubs de boulingrin et le cadre de la stratégie du sport sécuritaire dans le but de créer des environnements de club de boulingrin sûrs, accueillants et inclusifs, où les gens veulent rester et avoir leur place.
Un autre défi a été l’évolution rapide du sport amateur. Des questions telles que le sport sécuritaire et une pandémie mondiale ont vraiment mis au défi les dirigeants de tous les sports à tous les niveaux. Au cours des deux dernières années, j’ai poursuivi mon développement professionnel dans des domaines tels que la gestion des risques, les meilleures pratiques de gouvernance et la collecte de fonds, pour n’en citer que quelques-uns. Travailler virtuellement a été une nouvelle expérience pour tout le monde, et ce fut un défi intéressant de naviguer sur des plateformes de réunion en ligne et des plateformes de travail partagé comme Google Drive. Si les interactions en personne nous ont manqué à tous, la compétence croissante de notre conseil d’administration dans le monde virtuel nous a vraiment permis de faire avancer le développement de l’organisation.
Q : Lorsque vous ne jouez pas ou ne faites pas de bénévolat pour le sport, comment occupez-vous votre temps?
R : J’ai toujours aimé voyager. Lorsque je travaillais, ma carrière nécessitait de voyager au niveau national et international et je continue à le faire à ma retraite. J’ai un diplôme en aménagement paysager et horticulture et j’aime travailler dans le jardin et planifier les changements pour la sélection de fleurs et de plantes de la saison prochaine. L’année dernière, mon mari et moi avons acheté un épagneul cocker américain. En plus de le promener et de jouer avec lui, j’ai assumé la responsabilité de son toilettage quotidien et de sa taille constante. J’aime aussi lire et j’emprunte des livres à la bibliothèque locale.
Q : Quel est un fait amusant à propos de vous?
R : Je ne sais pas si cela peut être considéré comme « amusant » mais, il y a six ans, j’étais une veuve qui vivait à Windsor, en Ontario, et j’ai fait un voyage en Inde. Dans notre petit groupe se trouvait un homme de Calgary, en Alberta. Dans les six mois qui ont suivi ce voyage, j’ai vendu ma maison à Windsor et j’ai déménagé à Calgary… le reste appartient à l’histoire!