Alex Scott de Saskatoon (SK) est membre du comité de marketing de Bowls Canada Boulingrin et partage ce billet dans le but de susciter une réflexion et d’encourager les lecteurs à partager la leur.
Dans chaque sport, vous avez des athlètes qui ont perfectionné leur mécanique au point de la rendre imperturbable. La nature robotique de ces mécaniques ne peut être ignorée. Ils sont robotisés parce qu’ils ont travaillé un million d’heures pour perfectionner leur élan de golf, leur lancer au basketball, leur balancement au tennis, leur LANCER DE BOULES AU BOULINGRIN. Et ILS RÉUSSISSENT tout simplement. Tiger Woods. Ernie Els. Jack Nicklaus. Certains des plus fluides et beaux élans de golf que je n’ai jamais vus. Presque sans effort. Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi naturellement doué que Roger Federer. Sa façon de se déplacer et d’exécuter le revers le plus virulent que j’ai jamais vu se doit d’être regardé à la télévision. Andrew Luck a lancé un ballon de football de façon superbe et d’une mécanique impeccable. Il y a des phénomènes dans ce monde qui y réussissent de façon toute naturelle. Alex Marshall. Karen Murphy. Ils comprennent tout simplement. Et quand les choses doivent « changer », cela se produit de façon rapide et organique. Une mise au point, si vous le voulez bien. On parle ici de mécanique à son plus haut niveau.

Mais ensuite, vous avez les athlètes qui ont vraiment dû « faire en sorte que ça marche » parce que c’était la façon dont ils l’avaient toujours fait. Avez-vous déjà vu Jim Furyk à l’époque s’élancer au golf avec un bois? En fait, il titube en plein milieu de son élan! Il a gagné un US Open en faisant cela. Le quart-arrière Philip Rivers, récemment retraité, avait l’air de projeter le ballon à chaque fois qu’il le lançait. Une carrière de 17 années très réussie au sein de la NFL. Qu’en est-il de David Bryant, vous savez, sans doute le plus grand joueur de boulingrin à n’avoir jamais joué? Il a commencé sur le tapis dans une position accroupie, littéralement une flexion complète, tout en visant sa boule sur sa ligne cible. Il a gagné un grand nombre de titres mondiaux, faisant de ce jeu le sien. S’agit-il d’un phénomène à part entière? Absolument.

Donc, la question que je vous pose est la suivante : est-ce que la « mécanique de base » compte, même si vous obtenez des résultats? Bien sûr, il y a ceux qui ont une mécanique atypique qui obtiennent des succès, mais, si vous deviez choisir entre quelqu’un qui « fait bien les choses » et quelqu’un qui semble sur le point de tomber du tapis avant de lancer la boule, qui choisiriez-vous? C’est une question légitime, car de nombreux entraîneurs dans presque tous les sports accordent une grande importance à la mécanique. Si vous n’entrez pas dans ce moule, ils passeront à d’autres. Mais il y a d’autres entraîneurs qui sont plus axés sur les résultats : gagnez et j’en suis.

Alors, qu’est-ce que VOUS valorisez le plus? Êtes-vous influencé dans un sens ou dans l’autre? Est-ce que vous minimisez davantage les résultats s’ils sont attribués à un athlète atypique? Si les entraîneurs font intervenir la mécanique auprès d’un joueur de haut calibre qui joue comme ça depuis 10 ans, cela le fera-t-il reculer de 3 ans ou cela débloquera-t-il encore plus de potentiel? Bien sûr, vous pouvez ajouter à votre succès la chimie de l’équipe, la stratégie, etc., mais l’essentiel du boulingrin est de lancer une boule près d’un cochonnet. À quoi ressemblez-VOUS quand vous le faites? Est-ce que c’est bizarre? Est-ce que c’est fluide? Est-ce que cette réflexion est importante? S’il-vous-plaît. Quelle que soit votre opinion, discutons-en…